Wip d’une chalière (première partie)
Une copine a eu comme cadeau d’anniversaire une licorne qui sert à saupoudrer le sucre décoratif sur les cupcakes. En la voyant j’ai tout de suite eu l’idée de convertir un de mes petits poneys tout abîmé en salière (parce que je me sers plus souvent d’une salière).
Voilà l’histoire de sa fabrication :
Première étape, la décapitation. Très délicate à faire car malgré l’eau bien chaude dans laquelle le poney trempait, la colle ne s’est pas ramollie de façon homogène et j’ai dû finir au cutter avec beaucoup de précautions.
Par contre, en la frottant avec la grattounette d’une éponge j’ai pu venir à bout de la majorité des taches.
Deuxième étape, le scalp. Autant la queue c’est un jeu d’enfant autant la crinière m’a demandé une persévérance inattendue. L’encolure étant courbe il est difficile de gratter et l’ouverture du cou est un peu trop étroite pour donner de l’aisance.
Je ne parlerai pas des bijoux qui sont vissés à une rondelle de plastique à l’intérieur du corps. J’ai failli sérieusement abîmer le poney en tentant de les dévisser avec une pince, j’ai fini à la perceuse (plus trash mais largement plus efficace).
Effacer les yeux, enfin ce qu’il en restait, a été un jeu d’enfant.
J’ai passé un coup de papier de verre pour estomper mes bavures, ça a un peu ravivé la couleur et j’ai pu lisser les quelques éraflures du corps pour une finition plus belle.
Avant d’attaquer l’étape suivante il m’a fallu un temps de réflexion sur les couleurs : est-ce que je restais fidèle à celles d’origine ou est-ce que je partais dans autre-chose ?
Dans tous les cas, pour une question d’hygiène j’ai préféré changer les crins. Et quitte à casser les bijoux, autant partir dans une custo complète du poney.
En grande adepte des taches, j’ai opté pour des couleurs intenses à affiner un peu pour le projet final mais l’idée est là. Merci au générateur de petits poneys.
Troisième étape, boucher des trous et en percer d’autres. J’ai comblé les trous des pattes et de l’un des bijoux ainsi que l’implantation de la crinière en vue de vernir l’intérieur avec un vitrificateur pour le contact alimentaire. J’ai aussi percé les trous pour verser le sel.
Le plus long est d’attendre que la céramique froide sèche. Ça me permet de voir que le jaune est trop foncé, j’ajusterai la couleur à la prochaine étape. Et j’ai commencé à modeler la queue.
La suite au prochain article, à bientôt o/
julie
14 avril 2014
Coucou,
avant d’arriver à la fin du post, je pensais que tu allais faire les trous par les trous de nez pour faire sortir le sel… hi hi !
Me tarde de voir le résultat 😀